Par Blaise Nzupiap Nwafo [La Nouvelle Expression]
08 juin 2009
Le drame est survenu à la suite d’une collision entre un bus de l’agence Pacific et une voiture de tourisme.
Très tôt dans la matinée de samedi 6 juin 2009, un accident est survenu à l’entrée de la ville de Baham, au niveau de l’embranchement qui mène à la chefferie supérieure du groupement. Une petite voiture blanche (Lancer) immatriculée CE 5956 O, partie de Bandjoun pour Baham, avec huit personnes à son bord, est entrée en collision, avec un bus de 30 places. Immatriculé CE 846 AF, il appartient à l’agence de voyages Pacific. Le croisement mortel s’est produit à un virage. Des témoignages faits par les premiers secouristes arrivés sur les lieux quelques minutes après, aux environs de 5h 36 minutes, l’excès de vitesse serait à l’origine du drame.
Sur le champ, cinq personnes ont rendu l’âme. Les corps étaient mutilés et à peine identifiables. Parmi les trois blessés qui ont été extraits des décombres, un est décédé avant d’arriver à l’hôpital. De sources concordantes, un autre aurait également rendu l’âme dans une formation hospitalière du côté de Bandjoun. Le seul survivant de la petite voiture est un enfant, dont la situation est encore critique.
Parmi les passagers du bus, aucun cas de décès ni de blessure grave n’a été enregistré. Au moment où nous arrivions sur les lieux, le bus était encore couché dans le petit ravin où il a fini sa course, du côté opposé de la route. Sans la présence d’un avocatier qui l’a retenu, il se serait retrouvé dans une maison familiale située à quelques 10 mètres de son point de chute.
Des tâches de sang, des débris de vitres et des pieds de chaussures étaient encore visibles sur la chaussée et dans le champ environnant. “Nous sommes partis de Douala aux environs de 24h10. Notre chauffeur roulait à vive allure et les passagers l’ont à plusieurs reprises rappelé à l’ordre. Jusque-là il est resté indifférent”, confie une passagère du bus. Des informations recoupées auprès du morguier de Baham, certains corps ont déjà été récupérés par les familles. Après le constat, une enquête a été ouverte au niveau du commissariat de sécurité publique de Baham.
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